11
septembre

Saint Jean-Gabriel Perboyre (+1840)

Martyr en Chine. Fils d’un laboureur du Quercy, il entra chez les Pères Lazaristes en 1820. Après avoir été maître des novices, à Paris, rue de Sèvres, il est envoyé en Chine.

Martyr en Chine. Fils d’un laboureur du Quercy, il entra chez les Pères Lazaristes en 1820. Après avoir été maître des novices à Paris, rue de Sèvres, il est envoyé en Chine. Il apprend les langues locales, adopte les coutumes chinoises et s’établit au coeur du Kiang-Si, une province montagneuse interdite aux Européens. Après quatre années de prédication, il est arrêté en vertu d’une loi de l’empereur Kien-Long qui interdit le christianisme. Fouetté, suspendu par les cheveux à un chevalet, brûlé au fer rouge, on lui grave sur le front : « Propagateur d’une secte abominable » . Ses tourments se prolongent plusieurs mois, lentement et avec raffinement. Sur vingt chrétiens arrêtés en même temps que lui, douze renièrent le Christ. Les bourreaux avaient reçu toute liberté : ils le chargèrent de chaînes, lui broyèrent les pieds dans un étau, lui firent boire du sang de chien, le tourmentèrent jusque dans sa pudeur la plus intime. Alors même qu’il agonisait, les membres écartelés sur une croix, ils lui donnaient encore des coups de pieds dans le ventre. Ils l’achevèrent en l’étranglant.

Martyr en Chine. Fils d’un laboureur du Quercy, il entra chez les Pères Lazaristes en 1820. Après avoir été maître des novices à Paris, rue de Sèvres, il est envoyé en Chine. Il apprend les langues locales, adopte les coutumes chinoises et s’établit au coeur du Kiang-Si, une province montagneuse interdite aux Européens. Après quatre années de prédication, il est arrêté en vertu d’une loi de l’empereur Kien-Long qui interdit le christianisme. Fouetté, suspendu par les cheveux à un chevalet, brûlé au fer rouge, on lui grave sur le front : « Propagateur d’une secte abominable ». Ses tourments se prolongent plusieurs mois, lentement et avec raffinement. Sur vingt chrétiens arrêtés en même temps que lui, douze renièrent le Christ. Les bourreaux avaient reçu toute liberté : ils le chargèrent de chaînes, lui broyèrent les pieds dans un étau, lui firent boire du sang de chien, le tourmentèrent jusque dans sa pudeur la plus intime. Alors même qu’il agonisait, les membres écartelés sur une croix, ils lui donnaient encore des coups de pieds dans le ventre. Ils l’achevèrent en l’étranglant.

(Lettres de Jean-Gabriel)